L’orthophoniste est membre d’un ordre professionnel et possède des actes réservés qui lui permettent d’évaluer les fonctions du langage, de la voix et de la parole, de déterminer un plan de traitement et d’intervention et en assurer la mise en œuvre dans le but d’améliorer la communication ( source : code des professions C-26 section 37, m).

La personne qui est agente de stimulation du langage peut seulement stimuler le langage et la parole dans le but d’améliorer la communication. Ceci peut se faire selon un plan d’intervention orthophonique, rédigé par l’orthophoniste. Cette personne ne peut pas évaluer le langage et la communication, ni établir un plan d’intervention.

Non. Le fait de parler deux ou plusieurs langues à la maison n’est pas un facteur de risque pour le développement du langage. En fait, il est recommandé de conserver la ou les langues utilisées par les personnes proches de l’enfant peu importe sa condition, et ce même si le langage ne se développe pas de manière efficace.

À tout moment, un parent peut consulter l’orthophoniste s’il·elle est inquiet·ète concernant le développement du langage et de la communication de son enfant. 

Pour plus d’informations quand aux signes à surveiller, nous vous invitons à consulter ce lien :

https://www.ooaq.qc.ca/ 

L’orthophoniste évalue les fonctions cognitives du langage et de la communication, ceci inclut les habiletés en lien avec les apprentissages dans une approche neurodéveloppementale. L’orthophoniste va offrir des suivis afin d’améliorer les difficultés relevées lors de l’évaluation. 

L’orthopédagogue est spécialiste des apprentissages attendus en milieu scolaire. L’orthopédagogue offre des suivis afin de répondre aux attentes académiques selon le niveau scolaire de l’élève. 

Les deux professions sont complémentaires, il n’est pas rare qu’un·e élève bénéficie des deux services simultanément. 

Oui. L’orthophoniste peut offrir des services à des personnes de tous âges incluant les adultes et les aîné·e·s. Par exemple, certaines personnes consultent pour des difficultés de communication à la suite d’une commotion cérébrale (traumatisme cranio-cérébral), d’un arrêt cardio-vasculaire (AVC), pour des difficultés de voix (extinction de voix, traumatisme au niveau des cordes vocales), pour du bégaiement, et même pour des adaptations au travail en raison d’un historique de difficultés d’apprentissage (dyslexie, dysorthographie, difficultés d’attention tels que le TDAH). L’orthophoniste peut également améliorer la communication des personnes malentendantes ou devenues sourdes.

L’orthopédagogue fait une évaluation qui permet de déceler les forces et les défis d’apprentissage basés sur les matières académiques de base (lecture, écriture et mathématiques). Cette évaluation dresse un bilan qui peut permettre de statuer le rendement académique ou scolaire d’un·e élève.

L’orthopédagogue peut certainement contribuer à l’élaboration du plan d’intervention individualisé. La perspective de l’orthopédagogue permet d’établir des objectifs justes, prenant en compte les besoins actuels de l’élève.

Oui. L’intervention en télépratique peut être aussi efficace qu’en personne. Cependant, le profil de la personne doit être pris en compte et il est recommandé de s’accorder une période d’essai pour s’assurer de l’adaptation du·de la client·e face à cette méthode. La télépratique peut être utilisée autant pour les enfants d’âge préscolaire, d’âge scolaire et les adultes. 

Non. L’orthophonie est accessible à tout le monde sans prescription médicale. Cependant, si vous détenez des assurances privées pour le remboursement de vos consultations en orthophonie, nous vous recommandons fortement de contacter votre compagnie avant le début de vos suivis. Certains assureurs exigent une prescription médicale pour le remboursement.

Non. Malheureusement, les séances d’orthophonie ne peuvent pas être couvertes par la RAMQ.

Il est possible que votre enfant soit admissible à certaines allocations ou crédits d’impôt du gouvernement provincial ou fédéral. Plusieurs critères doivent être considérés. Nous vous conseillons d’en discuter avec votre médecin, votre orthophoniste ou tout autre professionnel·le de la santé qui travaille auprès de votre enfant.